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Présentation
» … MARIKNECHT peint des hommes, des corps d’hommes, des corps.
Songes opaques enclos dans leurs formes ovoïdes, ces chaos charnels de dos noués de leurs colonnes vertébrales, ces embryons, ces enfantements, ces orages inachevés tonnant leur peur de naître, d’exister, ou de disparaître, composent une sorte de préhistoire hallucinée d’où jaillissent, giclent, mille possibles, mille virtualités.
Un inconscient du corps dont le peintre quête, obstiné, véhément, obsessionnel, le chiffre et le langage. Une géologie des corps où l’artiste provoque, où le lecteur décèle – (et c’est une autre jouissance) – une multitude féconde d’itinéraires, de strates, dont on joue gravement à inverser, désarticuler, recomposer le sens. A preuve la lecture qu’on peut en faire … dans n’importe quel sens, justement… »
Gilbert BRAQUE, Août 1991
Quelques oeuvres (cliquez sur les vignettes pour les agrandir)
