Les amis de l’AMAC

Je suis un simple artiste peintre sans la prétention d’être un historien d’Art ou un théoricien de l’Art. Je suis un créateur et par mon éducation et ma longue expérience, je me permets de défendre mon credo : Plus vrai que vrai.

Ce sont des espaces immatériels d’ombre et de lumière, sans limites ni fin. Une sensation d’infini. Ils s’ouvrent et se ferment, se tendent, se gonflent, se fisssurent.

Le format et la dimension sont pour moi déterminants. Ils conditionnent à la fois un certain rapport au corps, plus ou moins distant ou englobant, et une certaine durée. Ma pratique du dessin s’apparente à celle du tissage, dans la mesure où l’enchevêtrement des lignes tracées fait surface et patiemment tisse un espace.

Ses créations prennent naissance dans un monde onirique. Mystère, énergie, divinité et sensualité émanent de ses sculptures. La pierre fossilisée, volcanique du Gabon, aux subtiles patines et de composition étrange est le support choisi par l’artiste à l’image de ses riches origines.

Michelle Bonnetain est née à Bordeaux en 1942. Son passage à l’expression artistique se fit naturellement en fin de vie professionnelle. Très vite elle prit conscience que la peinture exigeait de lui consacrer tout son temps.

Fontaines et sculptures monumentales à Royat (rond-point de la Mairie) ; Clermont-Ferrand (face à la Banque de France) ; Celles-sur-Durolle (Mairie) ; Maringues (six statues dans la ville) ; etc.

A l’outil quel qu’il soit honneur l’ouvrier, Tandis que le marteau ressaute sur l’enclume, J’écris du feuillet au cœur de la lave …

Il peint cet espace de revenance issu des mondes blancs. Comment se peut-il ami que ces semblances humaines se distinguent sans réflexion de la lumière solaire ?

L’ami n’a pas à essayer de dire ce qu’est ou ce que n’est pas le peintre. Il ne saurait, de même, s’ingénier à rechercher les traits constitutifs de sa personnalité ou de son comportement associés à l’exercice de son art.

La peinture est un moyen d’expression parmi tant d’autres, l’essentiel est d’avoir quelque chose à partager. Tout naturellement et depuis for(t longtemps j’ai appris ce métier qui m’a conduit de la figuration vers l’absstraction.

1965, naissance d’Henrijean à Clermont-Ferrand. En 1990 il obtient son Certificat d’Etudes Supérieures d’Arts Plastiques, à l’Ecole des Beaux-Arts Clermont-Ferrand.

La déambulation, les échanges sont le point de départ de mon travail et l’occasion de collecter des objets-témoins je joue de ces extraits de monde sur le mode de l’accumulation et du mélange.
Leur remise en jeu dans une nouvelle combinaison plonge le spectateur dans le monde de l’enfance, un monde disneylandesque jouet des hommes, de l’histoire et de lui-même.

J’aime tellement le tissu et la peinture qu’il me fallait trouver un support conforme à cette double nécessité; et la toile cirée s’est imposée d’autant plus qu’elle renvoie aux catégories spécifiquement attachées au féminin social (couture, cuisine).

Mon travail est centré sur l’humain, et plus, précisément, le corps. Corps habité, traversé, lieu où s’incarnent mémoires, histoires, désirs, failles. Sur le plan technique j’ai élaboré au fil des années des techniques personnelles qui me permettent de restituer l’idée du temps à travers une matière très présente où s’inscrivent dessins et peintures. Je prépare fonds et couuleurs (pigments purs et huile de lin) ; depuis quelques années je fais des recherches autour de la lumière qui m’ont amenée à réaliser des projets différents de la peinture sur toile, à investir l’espace (à Bourges notamment) et à utiliser d’autres supports (plexiglas).