L’art Visionnaire

… Une telle authenticité, une telle tragédie, une telle vérité dans la description de l’horreur de l’existence, peu de créateurs ‘ont atteint. Car une œuvre n’est authentique que si elle est d’abord trempée dans les larmes de son auteur.

… Jean-Martin Bontoux est comme un navigateur solitaire porté par des mers qui lèchent le littoral pour mieux le mordre. Un temps, il a navigué entre les îles flottantes de l’archipel surréaliste, mais sans figurer sur les rôles de l’Amirauté tenus à jour par André Breton.

Albín Brunovský est né en Zohor, en Tchécoslovaquie, le jour de Noël, le 25 Décembre en 1935. Brunovský commence sa carrière dans l’art en travaillant sur les décors de scène et la conception d’affiche.

Roland Cat peint la vie du dessous, la vie du dedans, la vie d’avant, la vie d’après – mais jamais cet ensemble de conventions et de faux-semblants réputés composer la « vraie vie ».

L’œuvre de René-Jean Clot est, dans son ensemble, un immense regard où l’œil craquelé émerge du chaos entre la croûte et la chair et regarde avec une inquiétante désespérance.

Convoquées à l’aube de la conscience, les formes errent encore en elles-mêmes, ramassant en leur épaisseur et dans leur silence tout ce qu’il se peut de ténèbre intérieure. Ici, se trament des complots. lci, en deçà des mots, se chuchotent des maléfices.

Peintre, Yves Doaré a toujours épié la tension qui fait converser la matière, la lumière et la couleur.

Ernst Fuchs est d’abord connu pour être le chef de l’école de Vienne. Il est né en 1930 dans cette ville à laquelle le relie une étroite relation d’amour-haine.

La nuit, entre deux rêves, presqu’éveillé, je parcours une montagne dans laquelle se trouve une grotte de très vastes proportions. En pénétrant à l’intérieur, je distingue une sorte de couloir qui bifurque sur la gauche (ce rêve est d’une terrible précision), les stalactites semblent être alors de gigantesques personnages agglomérés entre eux en une sorte de magma compact.

En 1960, André Breton défend Le Maréchal et préface le catalogue de son exposition à la galerie Cordier. Ce regard visionnaire dont parle André Breton ne doit cependant pas nous faire oublier que, comme le disait Bachelard,  » Les villes de Le Maréchal sont construites sur des tremblements de terre « .

Son oeuvre prendra vite une dimension internationale.
Ljuba irradie l’espoir et son véritable secret réside dans une capacité de maturité où sa volupté de peindre est semblable à un opéra fabuleux en continue métamorphose.

Né à Paris en 1953, Didier Mazuru vit et travaille à Stockholm depuis 1981. De formation architecte, il gardera de ces années d’études, le goût du travail mûrement élaboré, longuement remanié…

Peintre et graveur, il a d’abord maîtrisé l’aquatinte, forme à laquelle il travaille depuis 1967. En 1976, il s’est fixé au Pouliguen (Loire Atlantique).

Son œuvre, prolifique et exceptionnelle, l’a conduit dans le monde entier (New-York, Montréal, Hambourg, Bruxelles, Tokyo, Rome, Venise, Florence, Milan, Buenos Aires, et bien d’autres), sans oublier la France (Paris, Lyon, Marseille, Strasbourg…) avec un passage par la F.I.A.C. au Grand Palais à Paris en 1980 où il a présenté « le bestiaire du 7èmejour ».

Les constructions cellulaires de Dana Roman suggèrent les mêmes rapports. Sa peinture évoque la perfection du monde impliqué, dont les structures invisibles se révèlent quand survient un état différent de la matière.

je suis un simple artiste peintre sans la prétention d’être un historien d’Art ou un théoricien de l’Art. Je suis un créateur et par mon éducation et ma longue expérience, je me permets de défendre mon credo : Plus vrai que vrai.

Ses monolithes hiératiques, vestiges intemporels d’une civilisation perdue, ruines spectaculaires figées dons l’oubli « , ont inspiré Gilbert lascault qui les qualifie de royaume
des immortalités immortelles.

Velly a rendu le mystère de l’infini plus mystérieux grâce à la précision délicate avec laquelle il a représenté le mystère parallèle et contemporain du « fini ».